Un chemin guidé pour retrouver mobilité et indépendance.
La rééducation après une PTH est une étape essentielle pour maximiser les bénéfices de l’intervention chirurgicale. Elle vise à rétablir la mobilité, renforcer les muscles et améliorer la qualité de vie des patients. Ce protocole structuré est adapté aux besoins individuels et s’étend sur plusieurs phases pour garantir une récupération optimale.
Objectifs de la rééducation
- Réduire la douleur et l’inflammation postopératoires.
- Restaurer une amplitude de mouvement optimale.
- Renforcer les muscles autour de l’articulation de la hanche.
- Permettre une reprise progressive des activités quotidiennes et professionnelles.
Phases de rééducation
Objectifs : Contrôle de la douleur et mobilisation douce.
Activités :
- Exercices de contraction isométrique des quadriceps et des fessiers.
- Mobilisation passive et active assistée de la hanche.
- Apprentissage de la marche avec des cannes ou un déambulateur.
Précautions :
- Éviter les mouvements de flexion excessive (>90°).
- Ne pas croiser les jambes pour prévenir les luxations.
Objectifs : Amélioration de la mobilité et renforcement musculaire.Activités :
- Exercices de renforcement progressif des muscles abducteurs et extenseurs.
- Marche progressive avec réduction du soutien.
- Début des exercices d’équilibre.
Précautions :
- Maintenir les consignes de prévention des luxations.
Objectifs : Renforcement fonctionnel et retour aux activités quotidiennes.Activités :
- Exercices fonctionnels pour améliorer l’endurance.
- Reprise progressive des escaliers et des activités modérées.
- Travail sur la proprioception pour éviter les chutes.
- Objectifs : Récupération complète et retour aux loisirs.
- Activités :
- Exercices d’intensité modérée pour le sport ou les loisirs adaptés.
- Travail musculaire avancé avec résistance.
- Reprise des activités professionnelles selon les recommandations médicales.
Protocole de rééducation après Prothèse Totale de la Hanche (PTH)
- Respecter les consignes du chirurgien et du kinésithérapeute.
- Éviter les mouvements brusques ou traumatisants.
- Maintenir une bonne posture pour protéger l’articulation.
- Adapter les activités quotidiennes pour éviter les chutes.
- Assistance professionnelle pour garantir une progression sécurisée.
- Ajustement des exercices selon les besoins spécifiques du patient.
- Prévention des complications comme la raideur ou l’instabilité articulaire.
- Retour à une autonomie complète dans les activités quotidiennes.
- Amélioration de la force musculaire et de la stabilité articulaire.
- Diminution significative de la douleur et amélioration de la qualité de vie.